20 avril 2015

12 avril 2015

Dans la presse française

Mais qui ose donc situer Pagu, azimutalement, quelque part entre Zola, Félix Fénéon, Léon Frapié et Roberto Arlt ?
C’est bien sûr Éric Dussert, qui a lu Parc industriel et en rend compte dans Le Matricule des Anges n°162 de ce mois d’avril.

Lancement Pagu (27)

Pagu/Poudovkine/Gorki


« Ils entrent au cinéma Mafalda pour voir un film russe tiré de Gorki. Les fauteuils populaires sont convoités. […]
Dans l’obscurité, Otávia veut tirer de chaque tête muette de spectateur, de chaque bras silencieux, une adhésion aux crispations émotionnelles qui l’enveloppent. Elle sert la main d’Alfredo. Mais beaucoup de gens n’attendent pas la fin de la séance.
Un groupe de jeunes filles sort en plaignant à haute voix les dix centimes perdus pour un film sans histoire d’amour.
Les inconscientes que charrie le prolétariat. Étourdies par les reflets du régime bourgeois, par leur fascination devant les toilettes qu’elles ne peuvent posséder mais qu’elles désirent. Devant les automobiles de toutes les couleurs, les raquettes et les plages. Nourries par l’opium impérialiste des films américains. Esclaves attachées à l’illusion capitaliste.
Mais dans la rangée de devant, deux jeunes travailleurs s’enthousiasment, s’absorbent dans le drame prolétaire qui défile. L’un d’eux a parlé si fort que ses mots sont parvenus tout entiers aux oreilles d’Otávia :
— Personne ici comprend cette bombe ! »

trad. du portugais (Brésil) par A. Chareyre
Le Temps des Cerises, « Romans des Libertés », 2015
chap. « Prolétarisation », p. 97





À voir :

La Mère
réalisé par
Vsevolod Poudovkine
scénario de Nathan Zarkhi
d’après Maxime Gorki
(URSS, 1926)







À lire :
     
Maxime Gorki
La Mère [1907]
trad. de René Huntzbucler [1952]
Le Temps des Cerises, « Romans des Libertés », 2013

9 avril 2015

Là où il faut être / Lancement Pagu (26)

La Librairie Portugaise & Brésilienne 
et
les éditions Le Temps des Cerises
vous invitent

mercredi 15 avril 2015 à 19h

à la présentation
du roman Parc industriel
de Patrícia Galvão, dite Pagu (1910-1962),
par son traducteur Antoine Chareyre.

Lecture d’extraits par Séverine Delrieu.


Pagu, alias Mara Lobo, a essayé de raconter dans ce livre, avec un maximum de littérature pour un maximum d’efficacité, la vie et les luttes des travailleuses de l’industrie textile du quartier du Brás, à São Paulo.
C’est un roman prolétaire. Le premier au Brésil, en 1933.


Librairie Portugaise & Brésilienne
19/21 rue des Fossés Saint-Jacques – Place de l’Estrapade – 75005 Paris
Métro Place Monge, Cardinal Lemoine